Interview d'Aurélie Benattar


L'auteur Aurélie Benattar m'a fait l'honneur de découvrir son livre, et l'ayant adoré (chronique que vous pouvez retrouver ici) j'ai voulu faire cette interview pour en savoir un petit peu plus sur celle qui est à l'origine de ce livre. Voilà donc ses réponses, bonne lecture !

Melisande : Bonjour Aurélie Benattar. Merci d'avoir accepté de répondre à quelques questions.

Pourrais-tu te présenter en quelques lignes pour les lecteurs ?

Aurélie Benattar : A 42 ans, j’habite dans le désert de Judée d’où j’écris dans un petit abri de jardin. Cette grotte est l’univers dans lequel je laisse libre court à mon imagination sans borne.

Melisande : Quand as-tu commencé à écrire ? Et pourquoi t’es-tu lancé dans l’écriture ?

Aurélie Benattar : J’écris depuis petite, des poèmes, des paroles de chansons, des histoires, par besoin d’extérioriser les mots/maux.

Melisande : Quand es-tu passé de l’écriture « personnelle » à l’envie de partager ton histoire et d’être publié ? Il n’est pas toujours évident de « lâcher son bébé » alors, pourquoi avoir décidé de le laisser voir le monde ?

Aurélie Benattar : Autour de la quarantaine, en fait le milieu de la vie en moyenne, les gens se remettent souvent en question. On se dit que c’est maintenant ou jamais, que finalement rien n’est plus important que de se donner la chance de réaliser ses rêves.

Melisande : As-tu rencontré beaucoup de difficultés à te faire publier ? Quel a été ton parcours ?

Aurélie Benattar : J’ai postulé à quelques concours pendant un an et demi, depuis le début de cette aventure où je me suis mise à écrire de façon boulimique. (Un roman en 3 – 6 mois). Donc un parcours très privilégié puisque je n’ai pas connu les dédales labyrinthique du monde de l’édition.

Melisande : Pourrais-tu parler de ton livre Un corbeau au 36 ?

Aurélie Benattar : L’intrigue de ce polar et l’univers policier du 36 sont le papier cadeau enveloppant le réel propos : l’humain, avec ses souffrances, ses tergiversations, ses peurs, mais aussi ses joies et surtout sa capacité de choix infinie. Car même si les personnages passent des épreuves au fil du roman, ce qui finit par les sauver ce sont les décisions qu’ils prennent. En fait, tout est toujours entre nos mains, sauf que nous l’oublions la plupart du temps…

Melisande : D’où t’es venue l’idée pour ce roman ? A-t-il une petite histoire particulière ?

Aurélie Benattar : J’avais envie de postuler au concours du prix des Orfèvres, d’où la grande précision autour du 36 et des rouages du système judiciaire. J’ai essuyé un refus qui a été motivé par un conseil (l’intrigue prenait trop de temps à démarrer, en effet la première lettre du Corbeau intervenait au chapitre II) que j’ai suivi, et me voilà ici, à raconter mon histoire…

Melisande : Ecris-tu beaucoup de polar ? Est-ce ton genre de prédilection ou bien est-ce une nouveauté pour toi ?

Aurélie Benattar : J’ai écrit un autre polar, mais mon genre de prédilection est la Fantasy, avec un roman ado qui est déjà prêt, car je n’aime pas les contraintes. (Or dans les polars, il faut rester très réaliste)

Melisande : Est-ce différent d’écrire dans ce genre ? As-tu dû faire beaucoup de recherche pour rendre cette enquête plus « authentique » ?

Aurélie Benattar : Quelques recherches en effet, mais surtout un reportage au 36 sur lequel je me suis appuyée pour le vocabulaire, l’ambiance, les locaux. Je remarque un petit détail, et ensuite je brode autour.

Melisande : Y aura-t-il une « suite » à ce tome ? Dans le sens où l’on aura d’autres enquêtes du commissaire Fontaine ? J’avoue après la lecture d’Un corbeau au 36, je m’attends presque à une suite pour voir l’évolution des personnages que j’ai trouvé très intéressants.

Aurélie Benattar : C’est la remarque qui m’a le plus touchée. Je me suis également attachée à ces personnages et, même si je ne l’avais pas prévu à la base, oui, je les retrouverais avec plaisir…

Melisande : Quels sont tes projets à venir ?

Aurélie Benattar : Un roman est en cours d’écriture.


Melisande : Merci d’avoir répondu à mes questions et bonne continuation !

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