Quatrième de couverture
Ulysse n’aime pas rêver.
Ulysse n’aime pas les contes.
Ulysse, pourtant, est un Conteur. Son rôle : préserver un lien entre le monde réel et Ayisté, le monde de l’imaginaire. Acceptera-t-il ce destin, offert par un chat étrange, alors même que de graves menaces pèsent sur Ayisté ?
Mon avis
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Philomèle de m’avoir
permis de lire ce livre que j’ai beaucoup apprécié.
L’enfant qui n’aimait pas
rêver nous
présente l’histoire d’Ulysse, un petit garçon qui vit heureux avec ses parents
jusqu’au jour où ils vont devoir affronter un problème, à savoir la maladie de
sa mère qui va le contraindre à passer ses vacances d’été seul chez ses
grands-parents. Là-bas, alors qu’il s’ennuie, il va faire la découverte d’une
malle et d’un miroir, ainsi que d’un petit chaton dont il va prendre soin.
Jusqu’au jour où le chaton est devenu en peu de temps un beau mâle doué de
paroles. Ainsi commence l’aventure pour Ulysse qui est un Conteur, son rôle
étant de préserver le lien entre le monde réel et Aysité, un monde de
l’imaginaire. Mais tout ne va pas se passer comme prévu, Ayisté est en danger,
Ulysse va-t-il accepter son destin ?
La première chose que l’on remarque est l’aisance avec laquelle on se
plonge dans l’histoire. C’est très agréable à lire, l’écriture y est pour
beaucoup. La plume de Lorraine-S. Heymes est remarquable. J’ai adoré découvrir l’univers
de l’auteur car elle mélange différents éléments, créatures de l’imaginaire ou
animaux doués de paroles. On y trouve également des créatures mythologiques ou
encore des personnages de contes. Le tout formant un univers très plaisant et
original.
L’histoire est constitué en 5 parties de sorte que nous découvrons
différents moments clés dans l’aventure d’Ulysse. Le fait que ça soit fragmenté
est plutôt intéressant et c’est le bon moment pour faire des pauses. L’intrigue
est bonne et bien menée et pose très bien les bases, de sorte qu’on n’est pas
du tout perdu, qu’on suit avec un réel plaisir les événements qui se déroulent
sous nos yeux. Elle démarre sur des chapeaux de roue, pas de perte de temps,
tout file droit, ce qui est une bonne chose. il n’y a pas de longueurs mais ça
n’est pas non plus trop précipité, le parfait dosage, surtout pour un roman
jeunesse (accessible dès 10-11 ans je dirais). Certes, sur la fin il y a une
petite facilité, ça semblait trop inopinée, mais pourquoi pas, ça n’est pas
dérangeant et pour un livre jeunesse ça paraissait logique, mais un peu plus de
difficultés n’auraient pas été de refus. Mais c’est un léger détail.
Ulysse est un petit garçon pragmatique qui ne croit pas aux contes et qui
a d’autres soucis en tête que de penser à des choses qui n’existent que dans
les livres et l’imaginaire. Mais il va être confronté à un autre univers, alors
même s’il est sceptique, il ne recule pas et se lance dans l’aventure avec
courage, tout en tâtant du terrain dans un premier temps. Il reste méfiant,
mais quand les choses se précipitent et que les problèmes continuent, il ira de
l’avant et partira en quête. Et pour ne citer qu’un autre personnage, ça sera Lamed
qui est vraiment excellent, il est très attachant, drôle avec un caractère de
chien parfois ou plutôt de chat !
En bref, L’enfant qui n’aimait pas
rêver est un bon roman d’apprentissage
très touchant. L’univers est intéressant, l’action omniprésente de sorte qu’on
ne puisse pas s’ennuyer un seul instant. Des personnages attachants et
sympathiques qui nous emmènent dans une drôle d’aventure, mais ça fait tout
leur charme. À découvrir !
ancienne version de la couverture |
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