Le Chasseur de regards de Sebastian Fitzek (Alexander Zorbach 2)

Quatrième de couverture

Alexander Zorbach, reporter dans un grand quotidien berlinois, a temporairement permis de mettre un terme aux agissements du tristement célèbre Voleur de regards, un psychopathe ayant assassiné de manière bestiale quatre femmes et trois enfants – à qui il avait chacun prélevé un œil – et à sauver in extremis deux futures victimes.
Mais le journaliste a dû pour cela payer le prix fort. Pendant qu’il libérait la fillette et le garçonnet d’une cage d’ascenseur, le Voleur de regards avait choisi une nouvelle proie : Julian, le fils de Zorbach, qu’il avait enlevé non sans avoir au préalable assassiné sa mère, Nicci Zorbach…
Le compte à rebours est lancé. Zorbach sait qu’il dispose de peu de temps pour retrouver son fils vivant. D’autant que le Voleur de regard s’est évaporé dans la nature sans laisser le moindre indice susceptible de le localiser. Zorbach, pour le coincer, va devoir se muer en chasseur…

Mon avis

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions L’Archipel de m’avoir permis de lire ce livre que j’ai adoré, et même plus que ça, comme pour le précédent c’est un coup de cœur.

En même temps, dès qu’il s’agit de Sebastian Fitzek, je ne réponds plus de rien, je ne suis pas du tout objective, je suis conquise par avance. Et je dois dire que ce nouveau livre ne déroge pas à la règle. Cette suite est à la hauteur de mes espérances, donc n’hésitez pas à lire la série sur Alexander Zorbach, ou même tout livre de Sebastian Fitzek parce que vous ne serez pas déçus.

Voici donc la suite du Voleur de regards qui avait été un gros coup de cœur tant l’histoire était géniale, avec un scénario bien ficelée, une fin plus que déchirante. Alors quand j’avais appris qu’il y avait une suite, j’étais joie. Quand on commence le livre, en revanche, on l’est tout de suite moins, la situation critique dans laquelle se trouve Alexander Zorbach nous retire tout sourire et quand on voit ce qui se passe après… Bref, dès le début, nous sommes malmenés par l’auteur, et ça annonce la couleur pour tout le reste, mais je vous préviens d’ores et déjà, vous êtes loin de vous imaginer ce qui va se passer ensuite…Mais qu’est-ce que c’est bon !

Comme pour le premier, l’intrigue est captivante et haletante. L’action démarre au quart de tour et cela dès le début, pour n’en plus finir. D’un côté, le compte à rebours est lancé, il faut à tout prix retrouver Julian, mais à quel prix ? Un nouveau jeu est lancé pour Alexander Zorbach mais qui du chat et de la souris va gagner ? de l’autre, en parallèle de cette recherche, nous suivons Alina, que nous avions découvert dans le premier volume, cette jeune femme aveugle qui a un don de « médium ». Une femme désespérée va venir la voir pour lui demander de retrouver sa fille disparue, car le voleur de regards n’est pas le seul serial killer en liberté… Nous suivons donc deux histoires parallèles et… je ne veux pas spoiler mais c’est juste ingénieux.

Sebastian Fitzek a l’art et la manière pour écrire des histoires captivantes mais plus que ça, elles sont surtout déchirantes. On est ravagé, et lorsqu’on croit qu’on est plus bat que terre, il arrive toujours à en remettre une couche piétinant ainsi notre cœur déjà bien malmené. Mais le pire c’est qu’on sait qu’il va le faire, et pourtant il y a toujours le petit espoir que tout va bien se passer. On s’imagine que le pire est derrière soi, eh bien non ! Il ne faut jamais le croire, parce qu’il a toujours une révélation de dernière minute pour nous remettre le doute, pour nous mettre à mal et je vous jure, vous n’en sortez pas indemne. Pourtant, quand on commence à le connaître on se méfie, mais ce n’est jamais assez. J’étais vraiment « choquée » par les révélations qui arrivent par cascade car je ne m’attendais pas du tout à ça. Et il attend toujours le dernier moment pour lâcher le morceau. Je vous assure, il y a des moments où vous aimeriez qu’il s’abstienne, tout ça pour garder un peu d’espoir mais il ne faut jamais trop y croire.

Je préfère ne pas en dire davantage parce que je ne veux pas vous mettre sur la piste et risquer de vous spoiler parce qu’il faut vraiment découvrir cette histoire et comme moi vous tomberez de haut. Vous ne serez pas déçus comme je l’ai déjà mentionné parce que ce livre regroupe tout ce qu’il faut. Et je ne parle pas des personnages délibérément pour là aussi vous laissez la surprise, mais comme je le dis souvent, les apparences sont souvent trompeuses… A méditer.

En bref, un excellent tome, un coup de cœur qui montre tout le brio de Sebastian Fitzek qui a l’art de raconter des histoires mais qui nous les fait totalement vivre en plus de ça. Certes, nous sommes sous tension, nous avons l’espoir que les choses s’arrangent, parfois il y a des améliorations et parfois, nous allons de révélations en révélations qui nous ravagent et nous font douter de la fin. On ne sort jamais tout à fait indemne de ses histoires parce qu’elles nous font beaucoup réfléchir mais c’est tout l’intérêt du thriller. De la tension, du suspense, de l’angoisse, un espoir qui peut s’avérer positif, comme négatif. A vous de le découvrir en lisant ce tome à votre tour…

Et je me réjouis d’avance de le rencontrer lors du salon Saint-Maur en poche. (en fait, je ne pourrais même pas le voir...)

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