Max et les Maximonstres de Maurice Sendak

Quatrième de couverture

À force de faire bêtise sur bêtise dans son terrible costume de loup, Max s'est retrouvé puni et enfermé dans sa chambre. Mais pas seulement. Voilà qu'il se retrouve aussi roi d'une armée de bêtes immondes, les Maximonstres. Max le maudit les a domptés. Ils sont griffus, dentus, poilus, vivent sur une île et ne savent rien faire que des sarabandes, des fêtes horribles où il n'y a rien à manger. Max a la nostalgie de son chez-lui, des bonnes odeurs de cuisine et de l'amour de sa mère. Que faut- il faire pour rentrer ? Peut-être commencer par le désirer…

Mon avis

Voici un classique de la littérature jeunesse que je n’avais jusqu’alors pas pu lire du fait qu’il était en rupture de stock. Profitant de cette réédition, je me suis empressée de le lire pour combler ce manque.

Mais de quoi parle-t-il ? Max est un petit garçon qui fait souvent des bêtises une fois qu’il revêt son costume de loup. Suite à cela, il s’est retrouvé puni et enfermé dans sa chambre, sans repos. Et d’un coup, tout son univers change, sa chambre se transforme et commence un long voyage durant lequel il va rencontrer les Maximonstres et devenir leur roi. Mais va très vite se rendre compte que tout ça n’a pas la même saveur sans sa famille, notamment l’amour de sa mère.

Max et les Maximonstres est un album bien sympathique, je comprends qu’il puisse plaire et qu’il soit également un classique à lire car il aborde des thématiques intéressantes.

Tout d’abord, il y a les monstres, les enfants aiment assez souvent les monstres car parfois se faire peur cela fait du bien et là, il y en a plein ! Mais en plus de ça, les enfants peuvent parfaitement s’y retrouver dans le personnage de Max, ce garçon qui n’en fait qu’à sa tête, plein de bêtises et qui s’en retrouve puni. Qui ne s’est jamais retrouvé dans ces cas-là ? Donc il est aisé pour l’enfant de s’y retrouver, tout comme le parent qui a dû plus d’une fois punir son enfant pour telle ou telle raison.

Mais cela aborde aussi la question du rapport entre l’enfant et ses parents. Même si les enfants font des bêtises, qu’ils se font punir, ce n’est pas pour cela que les parents les aiment moins, comme le montre la fin. Et de l’autre, l’enfant, même s’il peut être en colère, même s’il se prend pour un chef, se rend compte qu’il ne peut pas se passer de l’amour maternel (c’est celui là qui est surtout mis en avant ici). Max ne veut pas être seul et ne veut pas rester avec ses Maximonstres même si au départ les commander pouvait être plaisant.

Les illustrations sont assez plaisantes, ce n’est pas le graphisme que je préfère mais cela a son charme. Je vous en laisse seul juge, car à ce niveau-là, nous n’avons pas nécessairement les mêmes goûts. Mais je trouve que cela donne une certaine atmosphère et va bien avec l’histoire qui nous est contée.

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En bref, j’ai enfin parfait ma culture sur ce titre qui est un classique de la littérature jeunesse. J’ai beaucoup apprécié cette lecture car elle met en avant des thématiques intéressantes où chaque enfant et même parents pourront s’y retrouver. Une jolie histoire même s’il y a plein de monstres dedans !

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