Quatrième de
couverture
Le petit chaperon
rouge est très fier. Sa maman lui a offert un joli ballon rouge. La petite
fille s’enfonce dans la forêt et chante joyeusement : « Promenons-nous
dans les bois… »
Ah ! Qui se
promène aussi par là ? Un renard ? Un autobus ? Une locomotive ?
Non, c’est le lion chaussé de tennis qui court comme un champion.
6 rencontres
inattendues plus tard et 6 rimes en plus, le petit chaperon rouge ne reconnaît
même pas le grand méchant loup…
Mon avis
Mon ballon est une fois de plus
la réécriture du Petit Chaperon Rouge.
Cette fois-ci nous voyons la fillette marcher à travers la forêt avec un ballon
rouge dans la main. A chaque page, elle croise quelqu’un. Est-ce le loup ou
quelqu’un d’autre ? La question se pose à chaque fois et nous découvrons
qu’une fois la page tournée, l’identité du promeneur jusqu’à ce qu’on tombe sur
le loup, mais que va-t-il faire ?
Une fois encore, Mario Ramos joue sur le côté répétitif pour
construire son histoire. Après tout c’est ce qui fonctionne le mieux avec les
enfants qui se demandent à chaque instant qui va être le prochain personnage
que l’on va rencontrer et ce qui va se passer. De quoi créer un certain
suspense et une attente car à chaque page, le dénouement pourrait changer. Reste
à voir en quoi il consiste mais là, je vous laisse découvrir l’album par vous-mêmes.
Le côté répétitif vient aussi du texte car la fillette
commence la comptine de « Promenons-nous
dans les bois… » Et à chaque page, elle rajoute un vers, si bien que l’on
finit par avoir la comptine complète à la fin de l’histoire. Une manière
amusante pour l’apprendre, puisque nous relisons les premiers vers à chaque
fois. Je vous avoue que je ne la connaissais même pas en entier, de quoi
parfaire ma culture une fois de plus.
La chute de l’histoire
est bien trouvée, il est vrai que l’on se demande bien pourquoi le livre s’appelle
Mon ballon et tout prend sens à la
fin. Mais je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler.
En bref, Mon ballon est une histoire amusante
avec une fin inattendue qui prête à sourire. Une réécriture comme je n’en avais
encore jamais lu, comme quoi, il y a toujours de quoi faire avec les contes, on
peut toujours créer et recréer à l’envi sans faire de copier-coller. Une histoire
à découvrir !
A partir de 4
ans.
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